Informations sur la grève de la faim des migrants dans le camp de rétention à Paranesti (Drama)

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Informations sur la grève de la faim des migrants dans le camp de rétention à Paranesti (Drama)

Le mercredi 8 Avril les derniers des 23 migrants (sauf pour un migrant qui continue) ont arrêté la grève de la faim, laquelle ils avaient commencé il ya 18 jours, le lundi, 23 Mars et laquele ils avaient choisi comme le moyen ultime de leur lutte pour réclamer la liberté et la démolission des camps de rétention. 

Les grévistes de la faim ont cessé parce qu’ils souffraient déjà de leur mois-longue détention et ils avaient atteint les limites de leur force, tandis que les geôliers portaient le masque de «l’humanité», assurant les grévistes de la faim qu’ils seront immédiatement libérés dès que le 6 mois passe ou dès que la demande d’asile. Six grévistes de la faim ont déjà été libérés.

Au début de la grève de la faim, les flics avaient eu recours à la terreur et à l’intimidation, en refusant de donner aux grévistes de la faim du thé et du café et en menaçant de les disperser dans des camps de rétention à travers le pays. Cela a été évitée grâce à la détermination des grévistes, mais aussi grâce aux personnes de solidarité qui ont été trouvés dès les premiers jours par le côté des grévistes de la faim (contrairement au déficit tragique du mouvement dans les grandes grèves de la faim des migrants emprisonnés en été / automne 2013).

Les autorités, dans une tentative pour empêcher la propagation de la grève de la faim, ils ont isolé les grévistes dans des ailes séparées et ont ensuite procédé à « améliorer » les conditions de la détention et ont libéré aussi une douzaine de migrants qui rencontraient des problèmes physiques et psychologiques et qui n’avaient pas même visité un médecin avant la grève de la faim. Puis ils ont libéré une dizaine de migrants qui étaient imprisonnés plus de 6 mois et environ 40 mineurs, lorsque ces derniers ont menacé de commencer une grève de la faim.

Il faut noter que plusieurs des mineurs avaient organisé une grève de la faim (qui n’avait pas été connu à l’époque) les 19 et 20 Mars 2015, lorsque ils ont été emprisonnés dans la «Section de poursuite de l’immigration illégale » dans Liti Thessalonique. Cet enfer est l’un des les centres pires de rétention et les mineurs y ont été transférés du camp Amygdaleza, dans le contexte de l’«évacuation» médiatique de ce dernier. Après une grève de la faim de deux jours à Liti les mineurs ont été transférés à Paranesti, d’où ils ont finalement été libérés. Selon les assurances données par les flics, à Pâques 20 autres mineurs seront libérés. Il est à noter que la libération des mineurs est leur transport dans des espaces ouverts de « l’hospitalité » quand il y a assez de place en eux, parce que les existants sont surpeuplés. C’est lorsque des mineurs sont autorisés à aller loin de là pour une raison ou ils s’enfuient, et il ya des cas où des enfants migrants ont disparu après avoir été victimes de circuits de la traite ou de trafic d’organes. Ce rapport n’est pas bien sûr de montrer que leur emprisonnement dans des camps de rétention est la mesure de protection que chaque gouvernement proclame. L’emprisonnement dans les centres de rétention est au contraire un rôle dans le cercle vicieux de l’exploitation multiforme des mineurs migrants, allant de camps de rétention aux diverses ONG et d’autres organisations qui s’engagent à les «protéger».

Pendant tout ce temps une préoccupation majeure des autorités était la grève de la faim de rester invisible, invisible comme les migrants détenus. Cependant, des camarades de diverses assemblées à Thessalonique, Drame, Patra, Athènes, etc. ont soutenu et diffusé la grève de la faim des migrants dans Paranesti. Nous devrions noter le silence assourdissant de la gauche (gouvernante ou non) sur la grève de la faim, mais aussi d’une grande partie de la société grecque qui «espoirs», tolère, mais aussi applaudit les choix du gouvernement de «salut national».

Les liens de solidarité qui ont été faites par la grève de la faim Paranesti, ainsi que la communication constante avec les migrants emprisonnés qui a été établis, nous lient à poursuivre la lutte jusqu’à la libération du dernier migrant.

Avec les migrants emprisonnés pour démolir les camps de rétention!

Papiers pour les migrants – coups de pied aux racistes!

Assemblée no lager à Thessalonique

Avril 2015