Ioannia: Event-Discussion, 25/4 _ cuisine collective, 26/4

Ioannina

L’EUROPE-GALLEY

Les Frontières & les camps de rétention

samedi 25/04 / 2015_19: 00_Centre des travailleurs de Ioannina

L’histoire de la création des centres de rétention pour réfugiés et des migrants, Contribution du groupe d’immigrants et de réfugiés Clandestina (Thessalonique).

Les camps de rétention et d’autres formes de rétention en Grèce aujourd’hui. Des luttes contre les camps de rétention, Assemblée NO LAGER (Thessalonique).

Les tentatives de traverser les frontières, les expériences de la frontière nord-est.

Dimanche 26/04 / 2015_13: 00_ Εspace Sociaux Autogérés à Ioannina

De la cuisine collective

Les Nomades de la Cite

Qui nous sommes et qu’ est ce que nous voulons vous communiquer:

Nous sommes une petite communauté d’immigrés qui tentent de survivre avec beaucoup de difficulté. Nous nous efforçons tous les jours pour gagner notre vie pour survivre ici et pour préserver nos familles dans nos pays d’origine.

Ce qui nous pousse à organiser cet événement est notre désir d’organiser un combat pour faire valoir nos droits contre l’idéologie raciste. Notre détermination à lutter pour une vie dans la dignité est plus forte que la pression que nous recevons par la politique de répression et de discrimination.

Nous sommes les nouveaux travailleurs et consommateurs super-exploites:

C est nous qui étaient les travailleurs non déclarés, non assurés et non rémunérés dans les plantations de propriétaires terriens locaux dans Kalpaki, où nous avons travaillé 12 heures par jour.

C est nous qui sont employés dans des travaux dangereux, sale et épuisantes dans les domaines de l agriculture, par exemple dans la cueillette des oranges à Arta, du paille a POGONI, dans les exploitations d’élevage à travers la campagne continentale, dans les abattoirs et les industries de typification de viande.

C est nous qui essayent d’accomplir un petit revenu en restant pendant des heures dans la pluie pour vendre des parapluies, ou en attendant sur la plage du lac, exposé à des conditions météorologiques, aux descentes de la police, a la dérision et aux commentaires racistes de passants pour vendre des petits objets avec un petit profit.

Pour nous, ça existe une interdiction de louer des maisons, où nous pouvons habiter de façon humaine. Une loi non- écrite exige que nous devons vivre dans des trous de souris, et même cela c’est fiable si on nous fasse la faveur de nous les loquer.

Nous sommes les gens sans identité, parce qu’au lieu de notre nom, les indigènes nous appellent tous «Noir».

Mais nous sommes déterminés à lutter pour une vie ici et pas seulement une survie. Tous ces problèmes sont une incitation pour faire nos efforts pour le mieux. Quoi qu’il en soit, nous ne avons presque rien à perdre.

Sur notre chemin nous avons trouvé des gens qui se tenait sur notre côté avec leurs actes de solidarité et nous ont fait sentir plus fort et décent.

A ces personnes, nous tentons la main pour la poursuite des luttes sur la base de l’organisation autogére et de la participation égale, sans la médiation de patrons et des intérêts individuels.

Nous saluons les camarades et compagnons qui sont venus soutenir cet événement ainsi tous et toutes ceux qui nous portent de solidarité, et nous sommes sûrs que la continuité sera très intéressant pour tout le monde.

Merci,

Les Nomades de la Cite.