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Une entrevue d’immigrants qui ont été imprisonnés dans des camps de rétention en Grèce

Le pdf ci-dessous est une intervue de migrants qui jusqu’à récemment ont été imprisonnés dans des camps de migrants et avec lesquels on avait de contact acquis au cours de leur incarcération. L’intervue a été réalisée afin d’obtenir autant que possible une image plus complète de ceux qu’ils ont vécu pendant une longue période, et bien sûr de faire connaître cette connaissance.

Le pdf ici: interviews fr

Manifestation contre les meurtres de migrants

lagerLA MÉDITERRANÉE EST DEVENUE UNE VASTE CIMETIERE DE MIGRANTS

Plus de 1 200 migrants sont morts en une semaine dans la Méditerranée. Depuis le début de l’année il est estimé que 1750 migrants sont noyés dans des naufrages à la recherche d’un avenir meilleur. La dégradation de la vie humaine continue et les migrants morts sont traités just comme des numéros.

L’Europe-Forteresse tue des migrants.

Le silence est complicité …

POUR ARRÊTER LA GUERRE CONTRE LES MIGRANTS

MANIFESTATION 28.4_18.00 KAMARA

Assemblée no lager à Thessalonique

Ioannia: Event-Discussion, 25/4 _ cuisine collective, 26/4

Ioannina

L’EUROPE-GALLEY

Les Frontières & les camps de rétention

samedi 25/04 / 2015_19: 00_Centre des travailleurs de Ioannina

L’histoire de la création des centres de rétention pour réfugiés et des migrants, Contribution du groupe d’immigrants et de réfugiés Clandestina (Thessalonique).

Les camps de rétention et d’autres formes de rétention en Grèce aujourd’hui. Des luttes contre les camps de rétention, Assemblée NO LAGER (Thessalonique).

Les tentatives de traverser les frontières, les expériences de la frontière nord-est.

Dimanche 26/04 / 2015_13: 00_ Εspace Sociaux Autogérés à Ioannina

De la cuisine collective

Les Nomades de la Cite

Qui nous sommes et qu’ est ce que nous voulons vous communiquer:

Nous sommes une petite communauté d’immigrés qui tentent de survivre avec beaucoup de difficulté. Nous nous efforçons tous les jours pour gagner notre vie pour survivre ici et pour préserver nos familles dans nos pays d’origine.

Ce qui nous pousse à organiser cet événement est notre désir d’organiser un combat pour faire valoir nos droits contre l’idéologie raciste. Notre détermination à lutter pour une vie dans la dignité est plus forte que la pression que nous recevons par la politique de répression et de discrimination.

Nous sommes les nouveaux travailleurs et consommateurs super-exploites:

C est nous qui étaient les travailleurs non déclarés, non assurés et non rémunérés dans les plantations de propriétaires terriens locaux dans Kalpaki, où nous avons travaillé 12 heures par jour.

C est nous qui sont employés dans des travaux dangereux, sale et épuisantes dans les domaines de l agriculture, par exemple dans la cueillette des oranges à Arta, du paille a POGONI, dans les exploitations d’élevage à travers la campagne continentale, dans les abattoirs et les industries de typification de viande.

C est nous qui essayent d’accomplir un petit revenu en restant pendant des heures dans la pluie pour vendre des parapluies, ou en attendant sur la plage du lac, exposé à des conditions météorologiques, aux descentes de la police, a la dérision et aux commentaires racistes de passants pour vendre des petits objets avec un petit profit.

Pour nous, ça existe une interdiction de louer des maisons, où nous pouvons habiter de façon humaine. Une loi non- écrite exige que nous devons vivre dans des trous de souris, et même cela c’est fiable si on nous fasse la faveur de nous les loquer.

Nous sommes les gens sans identité, parce qu’au lieu de notre nom, les indigènes nous appellent tous «Noir».

Mais nous sommes déterminés à lutter pour une vie ici et pas seulement une survie. Tous ces problèmes sont une incitation pour faire nos efforts pour le mieux. Quoi qu’il en soit, nous ne avons presque rien à perdre.

Sur notre chemin nous avons trouvé des gens qui se tenait sur notre côté avec leurs actes de solidarité et nous ont fait sentir plus fort et décent.

A ces personnes, nous tentons la main pour la poursuite des luttes sur la base de l’organisation autogére et de la participation égale, sans la médiation de patrons et des intérêts individuels.

Nous saluons les camarades et compagnons qui sont venus soutenir cet événement ainsi tous et toutes ceux qui nous portent de solidarité, et nous sommes sûrs que la continuité sera très intéressant pour tout le monde.

Merci,

Les Nomades de la Cite.

Informations sur la grève de la faim des migrants dans le camp de rétention à Paranesti (Drama)

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Informations sur la grève de la faim des migrants dans le camp de rétention à Paranesti (Drama)

Le mercredi 8 Avril les derniers des 23 migrants (sauf pour un migrant qui continue) ont arrêté la grève de la faim, laquelle ils avaient commencé il ya 18 jours, le lundi, 23 Mars et laquele ils avaient choisi comme le moyen ultime de leur lutte pour réclamer la liberté et la démolission des camps de rétention. 

Les grévistes de la faim ont cessé parce qu’ils souffraient déjà de leur mois-longue détention et ils avaient atteint les limites de leur force, tandis que les geôliers portaient le masque de «l’humanité», assurant les grévistes de la faim qu’ils seront immédiatement libérés dès que le 6 mois passe ou dès que la demande d’asile. Six grévistes de la faim ont déjà été libérés.

Au début de la grève de la faim, les flics avaient eu recours à la terreur et à l’intimidation, en refusant de donner aux grévistes de la faim du thé et du café et en menaçant de les disperser dans des camps de rétention à travers le pays. Cela a été évitée grâce à la détermination des grévistes, mais aussi grâce aux personnes de solidarité qui ont été trouvés dès les premiers jours par le côté des grévistes de la faim (contrairement au déficit tragique du mouvement dans les grandes grèves de la faim des migrants emprisonnés en été / automne 2013).

Les autorités, dans une tentative pour empêcher la propagation de la grève de la faim, ils ont isolé les grévistes dans des ailes séparées et ont ensuite procédé à « améliorer » les conditions de la détention et ont libéré aussi une douzaine de migrants qui rencontraient des problèmes physiques et psychologiques et qui n’avaient pas même visité un médecin avant la grève de la faim. Puis ils ont libéré une dizaine de migrants qui étaient imprisonnés plus de 6 mois et environ 40 mineurs, lorsque ces derniers ont menacé de commencer une grève de la faim.

Il faut noter que plusieurs des mineurs avaient organisé une grève de la faim (qui n’avait pas été connu à l’époque) les 19 et 20 Mars 2015, lorsque ils ont été emprisonnés dans la «Section de poursuite de l’immigration illégale » dans Liti Thessalonique. Cet enfer est l’un des les centres pires de rétention et les mineurs y ont été transférés du camp Amygdaleza, dans le contexte de l’«évacuation» médiatique de ce dernier. Après une grève de la faim de deux jours à Liti les mineurs ont été transférés à Paranesti, d’où ils ont finalement été libérés. Selon les assurances données par les flics, à Pâques 20 autres mineurs seront libérés. Il est à noter que la libération des mineurs est leur transport dans des espaces ouverts de « l’hospitalité » quand il y a assez de place en eux, parce que les existants sont surpeuplés. C’est lorsque des mineurs sont autorisés à aller loin de là pour une raison ou ils s’enfuient, et il ya des cas où des enfants migrants ont disparu après avoir été victimes de circuits de la traite ou de trafic d’organes. Ce rapport n’est pas bien sûr de montrer que leur emprisonnement dans des camps de rétention est la mesure de protection que chaque gouvernement proclame. L’emprisonnement dans les centres de rétention est au contraire un rôle dans le cercle vicieux de l’exploitation multiforme des mineurs migrants, allant de camps de rétention aux diverses ONG et d’autres organisations qui s’engagent à les «protéger».

Pendant tout ce temps une préoccupation majeure des autorités était la grève de la faim de rester invisible, invisible comme les migrants détenus. Cependant, des camarades de diverses assemblées à Thessalonique, Drame, Patra, Athènes, etc. ont soutenu et diffusé la grève de la faim des migrants dans Paranesti. Nous devrions noter le silence assourdissant de la gauche (gouvernante ou non) sur la grève de la faim, mais aussi d’une grande partie de la société grecque qui «espoirs», tolère, mais aussi applaudit les choix du gouvernement de «salut national».

Les liens de solidarité qui ont été faites par la grève de la faim Paranesti, ainsi que la communication constante avec les migrants emprisonnés qui a été établis, nous lient à poursuivre la lutte jusqu’à la libération du dernier migrant.

Avec les migrants emprisonnés pour démolir les camps de rétention!

Papiers pour les migrants – coups de pied aux racistes!

Assemblée no lager à Thessalonique

Avril 2015